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 Le travail

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Maz
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Maz


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MessageSujet: Le travail   Le travail EmptyLun 28 Mar - 18:54

Citation:


Le travail en question





Depuis les années 1980 on ne cesse de prédire la fin du travail.
L’humanité est devenue tellement productive que les sociologues
s’attendaient tous à voir le temps de travail diminuer drastiquement. Et
pourtant, c’est tout le contraire qui s’est produit… Aujourd’hui, ne
pas avoir un emploi, toucher le chômage ou un revenu social est très mal
considéré dans une société travailliste. D’un autre coté, les droits de
ceux qui travaillent sont de plus en plus bafoués et l’âge de la
retraite recule. Mais le travail, pourquoi ?







Nous allons étudier la question à travers deux cas de figure opposés et caricaturaux :







Monsieur A est un « décroissant » volontairement au chômage depuis 2
ans. Il refuse la société de consommation et survit avec 600€ par mois.
Ecolo, il tente de consommer de manière respectueuse de l’environnement
malgré quelques écarts (personne n’est parfait). Il n’a pas de voiture,
achète rarement des vêtements, voyage peu, consomme local, cultive des
légumes et élève des poules. Il met de coté chaque mois pour construire
une maison passive. Parallèlement, il milite pour l’alter-mondialisme et
son mode de vie lui donne une liberté presque totale. Il ne réalise
aucun déplacement pour travailler et n’émet aucune pollution due au
travail. Son emprunte écologique est proche de zéro.







Monsieur B est un militant de droite. Il détient une entreprise et gagne
plus de 3.500€ net par mois. Monsieur B est fier de participer
activement au système économique. En gonflant son capital, il développe
l’entreprise, crée de l’emploi et de la croissance. Il pense donc faire
un monde meilleur et estime que les chômeurs sont des parasites. Fier de
sa réussite, il consomme sans retenue et voyage trois fois par an.
Malheureusement, il se déplace sans cesse pour son travail et son
entreprise consomme énormément de ressources et énergie. Son emprunte
écologique est 15 fois supérieure à limite soutenable. Par contre, il
paye des cotisations à l’état qui serviront notamment à payer le chômage
de Mr A.



Dans ce schéma… Qui est le bon ? Qui est le mauvais ? En réalité, tout
dépend des points de vue et des connaissances à notre portée.



Alors que sait-on ?







1. Nous savons aujourd’hui que nos ressources ne sont pas infinies et
qu’il existe une emprunte écologique et sociale soutenable que
l’occident dépasse largement.







-> Monsieur A vit en dessous de ce seuil. 10 milliards d’êtres
humains pourraient vivre comme lui. Monsieur B dépasse largement ce
seuil. Si les 6.5 milliards de personnes vivaient comme lui, il nous
faudrait 6 planètes en terme de ressources. Implicitement, Monsieur B
accepte un mode de vie inéquitable et dangereux pour les générations
futures. En réalité, pour soutenir le mode de vie de Monsieur B, il faut
énormément de facteurs de productions, donc il faut que tout le monde
travaille beaucoup pour soutenir son mode de vie. Depuis la
mondialisation, vêtements, nourritures, boissons, voitures,
électroniques sont produit à moindre coup dans des pays sous développés,
y compris les grandes marques. Mr B et dans une moindre mesure Mr A,
acceptent d’exploiter inconsciemment ou non ces autres.







2. Nous savons donc que l’argent dette est synonyme de pouvoir. L’argent
est la matérialisation du pouvoir sur autrui. En achetant une
télévision, vous avez le pouvoir de faire travailler 200 personnes à sa
fabrication, de la faire parvenir au magasin par avion et livré à votre
domicile par un livreur sous traité par un grand magasin. En échange,
contre salaire, votre patron utilise son pouvoir sur vous. Tout est jeux
de pouvoirs à travers différents niveaux hiérarchiques du plus riche
aux plus pauvres. L’éducation et l’acceptation passive conditionnent la «
masse » à jouer le jeu contre une pseudo stabilité sociale. Les jeunes
n’étudient plus pour évoluer, apprendre ou servir la société, mais pour
occuper une place d’acteur économique.







-> Ainsi, Mr B occupe un pouvoir bien supérieure à Mr A qui lui
refuse de se soumettre à donner sa force de travail pour répondre aux
désirs des Mr B.







3. Ainsi, le problème n’est pas vraiment de savoir qui a de l’argent,
mais bien « comment est-il créé », « est-il équitablement réparti » et «
quel pouvoir allons nous user grâce à lui ? ». C’est là que le bas
blesse. Tout d’abord, capitalisme oblige, l’argent est distribué à la
manière d'une « pyramide » de façon à ce que chaque niveau fasse
travailler celui du dessous. Si tout le monde avait le même pouvoir
monétaire, comment pourrait-on faire du profit sur autrui ? La création
d’argent, totalement privatisée depuis peu, oblige les états à
s’endetter et à courber l’échine devant des entités économiques
invisibles et intouchables. Deuxièmement, nous ne voyons que le stade
consommatoire du système productiviste. L’extraction des ressources,
l’exploitation de l’homme, la pollution, la destruction des déchets sont
occultés de notre champ de vision alors qu’ils sont les conditions et
conséquences mêmes du travail. Ce système est même glorifié au point où «
moins consommer » vous rend marginal, socialement inapte. Les
externalités négatives sont ainsi totalement occultées de notre champ de
vision. Le consommateur doit lui-même entreprendre les recherches pour
savoir si tel ou tel produit est cancérigène, calculer ses propres
risques. L'état intervient parfois, mais très peu face à la pression des
acteurs économiques (lobbys)







-> Si Monsieur A consomme moins et mieux, il limite les externalités
négatives mais est stigmatisé par « les biens pensants ». Monsieur B
quant à lui ne se soucie guère de ça et estime que travail mérite
récompense et qu’il faut profiter pleinement de la vie par le cycle
travail/consommation même si cela conduit à des sacrifices.







4. Nous savons également que depuis l’avènement de la société
thermodynamique, les quantités de productions ont augmentés de manière
vertigineuse, ce qui a donné lieu au contrat social : une société de
grande production à besoin d’un mode de vie consumériste pour écouler
les stocks. Avec la mécanisation, la division des tâches, l’efficience
de la main d’œuvre humaine, la productivité augmenta. L’homme est devenu
un simple outil de production. Aujourd’hui, en seulement 2 deux
semaines, un homme produit autant que pendant toute l’année 1900. En 100
ans, nous produisons 100 fois plus de richesses par tête.
Théoriquement, nous aurions du évoluer vers une société moins
travailleuse, axée sur le partage de ce qui est produit en surplus. Le «
chômage » (ou le non travail) était une fatalité, un aboutissement de
l’évolution. Pour preuve, même aujourd'hui tous s'accordent à dire que
le chomage est structuel. Il n'y a pas de travail pour tous. C’était
sans compter sur un système basé sur la croissance exponentielle,
l’inflation, la compétition, le capital et l’endettement. Le secteur
tertiaire s’est développé énormément pour créer du travail qui
n’existait pas, souvent inutile pour la société. L’état providence
meurt, englobé par le système marchand. Le travail, facteur de
production, est devenu vital au système et le cycle « work n’ spend »
s’est installé. Consommer n’est pas seulement devenu le but de la vie du
citoyen, mais la condition « sine qua non » à la survie même du système
productiviste. Le travail est ainsi devenu une tâche purement
économique et non plus une activité créatrice proprement dites. Une
importante partie des jobs ne servent aujourd’hui qu’à soutenir
l’économie au prétexte que l’économie servirait l’homme. Une autre
partie du travail moderne consiste à répondre à une demande synthétique
créée par la publicité par la production d’objet de consommation dont
99% finissent à la poubelle endéans les 6 mois. Plus grave, de nombreux
boulots, toujours aux prétextes qu’elles sont économiquement rentables,
sont inutiles voir nuisibles pour la société. Il est tout de même
curieux que les secteurs les plus rentables soient aussi les plus
critiquables : l’industrie pétrolière, la publicité, la pornographie, la
finance, les médias, l’armement,… alors que l’éducation, la santé,
l’aide sociale sont de plus en plus privatisés, englobés par la
nécessaire rentabilité. On peut ainsi en conclure que le travail moderne
sert majoritairement à soutenir le mode de vie consumériste, le
capitalisme et un système économique destructeurs.







-> Monsieur B soutient ce système créateur de richesse et pensent que
le progrès réglera la question écologique. Monsieur A pense qu’il faut
changer de paradigme et n’hésite pas à profiter d’un système qui profite
de lui.







5. Nous savons également que l’argent est créé à partir d’une dette
envers un Capital immatériel et souvent fictif. Vous pensiez que les
banques prêtaient de l’argent en leur possession ? Grave erreur ! Si une
banque a 1000€ et doit garder en réserve 10%, elle prête 900€. Ces 900€
atterrissent sur le compte en banque de Mr B. La banque de Mr B prête à
son tour 10% de ces 900€ à Mr C qui lui-même déposera l’argent en
banque. Ainsi, à partir de quelques euros, une banque privée peut en
créer des milliards sous forme de dette. Et d’où vient votre salaire ?
de cette dette ! Pour combler la dette et l’intérêt de la dette, tous
les agents économiques doivent être compétitifs, croître sans cesse, et
in fine engendrer davantage d’argent-dette pour résorber la dette
existante. Comme il s'agit d'un système clos, seule une nouvelle dette
peut résorber la dette existence. Il faut travailler plus pour gagner
plus, investir, croitre, pour empêcher la faillite totale du système. Le
système est maintenu en vie grâce à la faillite de certains acteurs
économiques mais surtout grâce à la croissance ininterrompue et à la
confiance des acteurs en cette croissance. Hors, mathématiquement et
matériellement, la croissance sans limite est impossible. Premièrement,
car nous sommes dépendant de la terre et de ces ressources.
Deuxièmement, car l’homme ne peut pas être pressé indéfiniment et
troisièmement car la croissance tend vers l’infini ce qui la rend de
plus en plus insoutenable chaque année. Les états au même titre que les
citoyens sont dépendants de ce système voué au chaos social. Cette
situation rend la stabilité d’un pays totalement dépendante de son état
financier. La dette, de plus en plus grosse chaque seconde, contraint
les états à des politiques d’austérité. Il faut travailler plus, reculer
la retraite, remettre en cause les droits du travailleur.
Paradoxalement, les richesses produites sont gigantesques mais le
citoyen n'en bénéficie pas.







-> Monsieur B est persuadé que la crise est due aux chômeurs, aux
étrangers et à la surpopulation. Il pense pouvoir croître sans cesse en
écrasant ses concurrents et n’hésite pas à s’endetter. Monsieur A ne
participe pas à la croissance car il estime que le niveau de
productivité de son pays est largement supérieur à ce que la terre peut
soutenir.







6. Nous savons également que le « travail » est un concept moderne. La
société « travailliste » est en réalité toute neuve dans l’histoire
humaine. Contrairement à ce qu’on croit, nous n’avons jamais autant
travaillé. Dans l’antiquité, le travail signifiait « tripalium », un
instrument de torture. Le non-travail, otium, était considéré comme
source de liberté et de bonheur. Ne rien faire, permettait de penser, de
faire de l’art, de faire de la démocratie, de vivre véritablement. Au
moyen âge, l’idéologie chrétienne à inversé les valeurs et fait du
travail un moyen de plaire à Dieu. Pourtant, on estime qu’on ne
travaillait que 50% des jours de l’année. En fait, on ne parlait pas à
l’époque de « travail » mais d’activité utile. Penser librement grâce au
temps libre devint petit à petit « mauvais » et dangereux pour
l’hégémonie de l’Eglise. Il en va de même dans la démocratie moderne ou
le citoyen moyen ne pense pas, mais vote et travail. C’est avec la
révolution industrielle et le développement du capitalisme que l’homme
va se mettre à travailler comme jamais auparavant. Grâce à la lumière,
on peut « enfin » travailler en dehors des heures naturelles, ce qui
était impensable avant. Fordisme, Taylorisme et enfin Toyotisme, les
organisations modernes du travail tirent le maximum des travailleurs
dépossédés du fruit de leur travail, des outils de production voir même
de leur propre temps de vie. Les mouvements syndicaux vont bien tenter
de limiter cette robotisation mais échouent lamentablement en voulant
simplement une redistribution de capitaux. Ils ne remettront jamais leur
situation d’exploité en question. Aujourd’hui la valeur travail est
totalement intégrée, personne ne la remet en question et nombreux sont
prêt à mourir pour la défendre alors qu’elle ne se justifie QUE
économiquement parlant.







-> La vie entière de Monsieur B repose sur son travail. Il « est » sa
fonction. Monsieur A réalise diverses activités non rémunérées à son
rythme et ne ressent pas le besoin de définir son être à travers un
statut professionnel.







7. Ceci nous permet enfin de dresser une définition du « travail ». Le
travail fût depuis plus de 10.000 ans un effort physique ou intellectuel
dans le but de répondre à une problématique. Aujourd’hui, le travail
est en réalité un « emploi », c'est-à-dire, du temps fourni par
quelqu’un en échange d’argent et d’un statut social. En d’autres termes,
le travailleur est une marchandise qui sert les intérêts du capital.
Toutes les activités non marchandes sont totalement ignorées du système
alors qu’elles se rapprochent le plus de la définition du travail. La
soumission au système est totale et ceux qui se risquent à en sortir
sont stigmatisés et vus comme des profiteurs ou feignants. Etonnant de
constater que chez les personnes très riches, le fait de ne pas
travailler est gratifiant. C’est une marque de réussite, de prestige,
glorifiée à travers les médias. Par contre, vivre sous le revenu de
pauvreté est perçu, à l’inverse, comme avilissant, sale, et source de
dépendance. Ces perceptions sont en totale contradiction avec la
réalité. En effet, les personnes riches sont totalement dépendantes de
ce qu’elles consomment et de tous les travailleurs qui soutiennent leur
mode de vie dans l’espoir de rejoindre à leur tour ce niveau. Ils sont
également dépendant du capital naturel qui s’épuise et du système voué à
la faillite. Un chômeur quant à lui doit volontairement ou non
sacrifier la majeure partie de ses biens de consommation, faire une
croix sur la propriété, sur les vacances, parfois sur une voiture, ect…







-> Pour Monsieur B, le travail, c’est sa vie. Sans son statut de
dirigeant, il n’est plus rien. C’est pour cette raison qu’il refuse
d’arrêter et estime qu’il faudrait reculer l’âge de la retraite.
Monsieur A développe son être avant tout. Il se moque bien du statut
social donné par un emploi. Par contre, il survit grâce à l’état.











Réflexions :







Qui est le bon ? Qui est le mauvais ?







Sans jugement de valeur, ce qui oppose ces deux modes de vie, c’est leur soutenabilité :



* La vie de Mr B est insoutenable matériellement, environnementalement et humainement. Mais Mr B crée de l’activité économique.

* La vie de Mr A est insoutenable dans le système économique actuel car
il est à la charge de la collectivité. Mais il est soutenable
environnementalement et humainement.



Le mode de vie de Mr B est définitivement dépendant de la réalité
physique et de ses limites. Il est basé sur l’inégalité, la soumission,
le pillage des ressources, l’endettement. Le mode de vie de Mr A quant à
lui est dépendant de l’activité humaine nécessaire à sa survie comme la
production alimentaire, médicale, immobilière…







L’un et l’autre ont leurs défauts.







Mr A voudrait se soustraire du monde marchand mais n’a pas véritablement
le choix que de bénéficier des fruits, aussi fictifs soient-il, de
celui-ci. Mr B quant à lui devra faire face aux limites du système et
son mode de vie précipite le chaos.







La situation ne peut aboutir à long terme qu’à l’émergence d’un
compromis, d’un nouveau paradigme sociétal. Comme ce fût le cas tout au
long de l’histoire humaine, un système en remplace un autre quand il
atteint ses limites. Cela signifie-t-il pour autant que le travail va
cesser d’exister ? Non ! Nous avons besoin d’activité humaine, mais hors
de l’économie marchande, ce travail nécessaire au bon fonctionnement de
la société est beaucoup moindre, ce qui permettrait dans l’idéal à
chaque individu de pouvoir consacrer autant de temps à son développement
individuel dans la sphère du travail qu’en dehors de celle-ci.







<span>Conclusions</span> :







Une société sans activité ne pourrait pas exister. Mais une société
uniquement basée sur le travail ne peut également être viable.







Actuellement, ne pas travailler est bien moins grave que de travailler
beaucoup tout en polluant beaucoup et en exploitant beaucoup les êtres
humains et les ressources.







Mais alors ? Que faire ?







L’histoire nous donnera la solution, dans le chaos ou dans
l’intelligence, pour tous, ou pour des communautés prévoyantes. La
solution émergera au croisement de ces modes de vie.







Pistes de réflexions données par les théoriciens d’une société équitable :







- Le travail peut être envisagé en terme d’activité, plus en terme d’emploi.



- Une économie par gestion scientifique des ressources doit être
encouragée et devra se faire au niveau local, de manière démocratique.



- La gestion internationale des ressources devra se faire de manière
démocratique, donc par une instance mondiale démocratiquement créée.



- Tout média à fort pouvoir de propagande devra être soumis à la démocratie afin d’éviter une pensée unique.



- Tout lobby financier devra être formellement éloigné des différents niveaux démocratiques.



- Les acteurs du jeu démocratique devront faire preuve d'une TOTALE transparence finnancière.



- L’éducation devra créer des êtres intelligents à même de comprendre tous les rouages de la société.



- L’éducation n’aura pas pour but de créer des travailleurs, mais des acteurs de la vie en société.



- L’éducation devra être gratuite et de qualité, à tous les échelons.



- Le temps libre ne doit plus être synonyme d’oisiveté, mais comme une
opportunité de s’investir dans la société d’une autre manière.



- Des débats publics locaux auront lieux avec les individus qui souhaitent librement y participer.



- Toute tendance totalitaire, qu’elle soit économique ou politique doit être combattue.



- Chaque être humain sur terre aura droit à un revenu minimum qu’il sera
libre d’utiliser pour sa survie, quelque soit son niveau de
participation à la société.



- Chaque être humain aura le droit, le temps et le choix de travailler
dans un secteur profitable à la société contre une rémunération
proportionnelle à la difficulté de l’emploi.



- Les êtres humains qui le désireront seront invité à participer dans un
secteur vital et indispensable à la société contre une rémunération
supérieur aux autres formes d’emploi.



- Le travail doit être aboli dans les secteurs insoutenables
socialement, écologiquement et humainement parlant. Il ne s’agit pas de
leur interdire. Ils deviendront économiquement inutiles d'eux-mêmes et
les aides à l'état pour les activités "contre productives" doivent être
supprimées.



- La différence salariale entre les êtres humains devrait se faire en
paliers en fonction de la difficulté et du temps consacrés aux études.



- La libre entreprise sera présente, mais soumise à des normes de
productions strictes basées sur le principe de précaution de sorte à
décourager les acteurs économiques de produire des objets
potentiellement nuisibles à l’homme.



- Cette économie doit être un outil pour l’homme. L’homme ne doit pas être un outil pour elle.



- La Technique sera utilisée pour substituer le travail humain, pour
autant que la technique soit 100% socialement et écologiquement saine.



- Un moratoire ou une agence gouvernementale rassemblant de grands
scientifiques sera chargé de lutter efficacement contre toutes formes de
mensonge médiatique comme le gree-washing.



- Les agences gouvernementales secrètes et autoritaires seront interdites.



- Les sociétés secrètes civiles seront autorisées conformément au droit
de libre association, mais devront faire preuve de transparence non pas
vis-à-vis de leurs rites, mais de leur influence sur la société.



- Le droit de propriété matériel doit être préservé, mais la propriété
intellectuelle devrait se libéraliser, pour que l’intelligence humaine
puisse faire son œuvre et se propager librement dans le monde afin de ne
pas sombrer dans la compétition et la recherche de profit.



- Aussi certain que la société de consommation est insoutenable, il
faudra que chaque individu accepte de consommer moins et plus proprement
en fonction de l’offre adaptée et équitable des entreprises.



- La valeur et le prix des biens de consommation devront refléter leurs
véritables coûts, non pas leur coût caché ou externalisé.



- Le droit d’existence devra être porté au dessus des considérations
économiques. Ce qui signifie que la législation doit défendre l’homme
avant de défendre le capital.



- L'utilisation de nouvelles formes de monnaies non capitalisables doit être encouragée.



- Tout acteur économique qui ne respectera pas le droit de vie d’autrui,
même de manière indirecte, sera susceptible de poursuites et devra
rendre des comptes aux communautés internationales et aux peuples.



- L'immunité juridique devrait-être totalement supprimée pour les
corporations aux pratiques dangereuses, illégales ou nuisibles. Leur
capital devrait-être partagé par décision de justice.







Bien d’autres pistes sont à développer et à discuter le plus démocratiquement possible !







Remarques :







Avant tout, le dilem de notre société est d'équilibrer deux grands
principes : la liberté et l'égalité. Il est certain qu'on ne peut pas
aller vers plus d'égalité sans remettre en question certaine liberté.
Peut-on donner la liberté aux corporations d'endoctriner nos enfants ?
Peut-on donner la liberté au Capital de faire de nous des esclaves ?
Peut-on donner la liberté à Coca-cola d'utiliser de l'aspartame
cancérigène ? On comprends vite que la liberté d'une minorité piétine
sur la liberté du citoyen. Je pense donc qu'il n'est pas liberticide
d'imposer des limites aux acteurs économiques dans l'objectif de
préserver la liberté de la majorité.







La question écologique est aujourd'hui indéniable ! Excepté quelques
climato-sceptiques subventionnés par Exxon et des acteurs politiques
comme Claude Allègre, l'ensemble de la communauté scientifique est
unanime quant à l'impact négatif du développement sur l'environnement.
Aucun doute n'est possible excepté dans l'esprit des politiciens. Par
ailleurs, les états continuent d'ignorer énormément d'externalité
négative du développement comme : augmentation des cancers, pollution de
l'air, pollution de l'eau, changement climatique local, perte de
biodiversité, ect ect ect







Le développement durable ne permettra pas de sortir de l’impasse alors
que celui-là même est basé sur la croissance infinie. Au mieux, il
retarde le chaos en donnant aux individus l’impression que l’économie
devient écologique.







Le spectre du collectivisme existe mais n’est pas présent dans mon
analyse de la société. Je suis aussi bien contre le communisme que
contre le capitalisme pour la simple raison qu’ils sont tous deux
productivistes ! Regardez la Chine ? Ils sont bien plus productiviste
que nous le sommes.







Pour finir, je ne pense pas détenir la vérité infuse. Dans un souci de
rester humble, je dois admettre que mes hypothèses sont vulgarisées,
contiennent quelques approximations et demandent à être analysées. Il
faut bien penser qu’un seul homme ne peut pas inventer le monde de
demain.



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Article écrit par "mondialisation" © 2009 (www.mondialisation.skyblog.com)

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Ur-Nammu
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MessageSujet: Re: Le travail   Le travail EmptyLun 28 Mar - 18:56

Quelque peu réducteur et caricaturale mais le fond est bon.

Finis la bonne époque des citées moyen-ageuse autonome, de la piraterie et des territoires vierges.
Certes l’espérance et les conditions de vie n’étaient pas les même ... mais méritent t'on mieux que ca ?

On a encore un avantage, on est mortel =D
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Randomdom
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Randomdom


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MessageSujet: Re: Le travail   Le travail EmptyMer 4 Avr - 15:26

Je met un +

Cela étant dit:
Citation :
Il faut bien penser qu’un seul homme ne peut pas inventer le monde de
demain.
Il est très loin d'être le seul à développer ces idées, un nombre croissant de personnes ont poussé l’analyse jusqu’à ce stade, parfois même plus loin, d'autres encore ont déjà mis en place des pratiques alternatives, solidaires, écologiques et stabilisés (entendre pas ou peut dépendantes d'un revenu chômage RSA ou autre)

Les mouvements alternatifs ne sont pas à voir comme le lots d'une minorité incomprise, mais plutôt comme les prémices d'un paradigme émergeant.
Il en parle au futur "La situation ne peut aboutir à long terme qu’à l’émergence d’un compromis", mais en fait le processus est déjà en marche.

Y'a plus qu'a attendre et regarder le spectacle d'effondrement ... Je pense à une certaine scène de Fight club ...
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