Quand méditer?

Je n'arrive pas à me décider sur le meilleur moment pour méditer. ^^ Quand je médite ça me sonne et du coup je ne me sens plus opérationnel pour quoi que ce soit après. J'ai tendance à penser que méditer en étant fatigué n'est pas une bonne idée, j'aurais aimé me fixer un moment pour méditer régulièrement mais quel que soit le moment ça a toujours un côté gênant pour après. 

Êtes-vous dans le même cas? Qu'en pensez-vous?

Le meilleur moment c'est celui où l'on s'extrait du monde, de ses vicissitudes, de l'espace et du temps. Pour moi c'est en sortant de la douche en profitant de la douce chaleur de la pièce ou avant de dormir.

En quoi est-ce que ça te "sonne" ? ou en quoi est-ce que ce serait gênant ?
Est-ce que tu n'aurais pas des carences qui te laisseraient fatigué ? Le blues hivernal avec le manque de soleil ?

Il m'est arrivé en méditant sérieusement de me sentir dans une grande sérénité et d'être un peu dans la ouate même les instants qui suivent en faisant autre chose. Mais ça n'avait rien de gênant d'être davantage en harmonie.

D'accord. x) Il est bien possible que j'ai des carences, et j'ai plutôt de quoi avoir le blues également. ^^ 
Quand je médite avant de dormir, j'ai l'impression que le sommeil me gêne. Le reste du temps, ça me "sonne": un peu comme après une expérience éprouvante, je me sens secoué, fatigué, et quand j'essaie de faire quelque chose, j'suis pas en forme pour le faire, j'ai du mal.

Maintenant que j'y pense, c'est peut-être que méditer me fait faire un travail énergétique sur moi même, parce-que y a bien des chose à faire: je suis à mon avis pas du tout équilibré.

Sous la nécessité, la tension, le corps peut tenir de manière artificielle pendant une période. Au moment où la tension nerveuse redescend, les déséquilibres physiques latent émergent et s'expriment. C'est du moins ce que j'ai remarqué à plusieurs occasions. C'est peut-être ce qu'il se passe quand tu médites.

Mais c'est curieux pour le sommeil. Tu ne ferais pas des apnées du sommeil ?

(Après une petite recherche pour savoir ce que c'est). Je n'ai jamais remarqué quoi que ce soit de tel et je ne crois pas être un ronfleur. ^^ Sinon comment le savoir?

Edit 11h58: Après une recherche un peu plus complète, j'ai pas mal de symptômes qui correspondent et j'ai vu que j'en suis pas nécessairement conscient. Il y aurait bien d'autres possibilités pour les expliquer, notamment parce-que je fais une dépression (même si je m'en sors vachement bien je trouve) suite à une enfance difficile, en particulier de mes 10 à 17 ans. Mais ça vaut le coup d'être vérifié. Je te remercie. ^^

Oui, je ne pensais pas à un type d'apnée mécanique accompagnée de ronflements mais à celle venant d'un arrêt ou déficit respiratoire venant du centre nerveux.

A certaines périodes, de nombreuses fois je me suis très brièvement réveillé en ayant la sensation de manquer d'air et de n'être plus en train de respirer ou pas assez. Et le sommeil ne semblait pas aussi réparateur que d'ordinaire.

Je crois qu'il faut bien faire attention lorsqu'on médite à ne pas chercher à calmer à marche forcée la respiration en parallèle de la perspective de calmer l'esprit. Je pense qu'il n'est pas sain à ce niveau de coupler la méditation à une action plus ou moins consciente sur le souffle. Ce serait une programmation mentale de réduction inadaptée de l'activité respiratoire conjointement à celle de l'activité nerveuse, si néanmoins une telle chose est possible. Mais si c'est le cas alors on peut imaginer que ça aie une influence sur l'activité respiratoire lors des phases profondes de sommeil.

Heureusement, les mécanismes automatiques de détresse physique fonctionnent et ça on est sûr qu'on ne peut pas y toucher.

Je ne sais pas si je suis dans le juste, ce sont seulement mes impressions.
Je ne sais pas davantage si tu souffrirais d'apnées du sommeil, mais c'est une piste parmi d'autres.

Je crois bien que j'ai toujours eu tendance à respirer peu. ^^ Mais je ne cherche pas à agir sur mon souffle, en méditation comme "ailleurs". Si des réveils avec la sensation de manquer d'air me sont arrivés dans l'enfance, ça fait longtemps que ça ne m'est pas arrivé.